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La Péritonite Infectieuse Féline (PIF)
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La Péritonite Infectieuse Féline (PIF)
Kézako ?
Cette maladie mortelle est due à une mutation d’un ou plusieurs coronavirus, auxquels la plupart des chats sont un jour confronté dans leur vie. Peu résistant, le virus ne survit pas à une température supérieure à 20 degrés ni aux produits ménagers. Par contre, on ignore encore la façon dont il se propage, si ce n’est qu’il se transmet de chat à chat. Il semblerait que le chaton se retrouve infecté par le coronavirus en inhalant ou en ingérant le virus, à partir de la salive ou des selles d’autres chats ou de surfaces contaminées telles qu’un lit, un linge, un bol, une gamelle, un jouet, etc.
Il semblerait que le stress amoindrisse la résistance de chats menacés.
Les plus touchés sont les chatons et les vieux chats.
Il existe deux formes de la maladie : une humide (ou effusive) et une sèche.
Les chatons ayant la forme humide subissent une accumulation de liquide dans l’abdomen ou la poitrine, qui complique la respiration. Une fois les symptômes apparus, les chatons meurent assez rapidement, en l’espace d’une à quatre semaines.
Les chatons souffrant de la forme sèche ont une durée de vie légèrement plus longue (4 à 5 mois), mais une fin tout aussi tragique, suite à l’arrêt total de fonctionnement des reins.
Les symptômes
La PIF étant une très grande imitatrice, un seul symptôme peut apparaitre au départ de la maladie, comme une diarrhée ou des éternuements. On peut aisément penser dans ce cas qu’il ne s’agit que d’un rhume, alors que la PIF en est à son premier stade.
Ensuite, sa température corporelle augmente, allant jusqu’ à 39 ou 41 degrés.
D’autres signes cliniques apparaissent dans les jours ou les mois qui suivent, tels que :
Forme humide :
- Troubles respiratoires
- Abdomen gonflé
Forme sèche :
- Perte de poids et manque d’intérêt pour la nourriture
- Dépression
- Anémie
- Fièvre
- Boivent beaucoup et urinent beaucoup
- Peau et yeux en jaunes en raison d’un foie touché
- Vomissements
- Diarrhée
Comme constaté, l’examen ne s’établit pas aisément tant les symptômes sont variés et peuvent être contradictoires.
Prévention
Dans certains pays, un vaccin contre cette maladie est commercialisé, mais son efficacité est discutable.
Un dépistage est possible : la PIF étant de la famille des coronavirus, le dépistage consiste à repérer la présence d’anticorps du coronavirus. La plupart des chats provenant de refuges ou de chatterie ont été exposés à UN coronavirus, donc un chat en parfaite santé peut être positif au test, même s’il n’a pas été exposé à la PIF. Le diagnostic de la PIF doit donc être établi en associant des symptômes précités et un résultat positif au test du coronavirus. Attention cependant à toujours demander l’avis de plusieurs vétérinaires.
La PIF ne se soigne pas, et le diagnostic n’est certain qu’après autopsie.
Sources:
Allain M., "Le Maine Coon", Col. Chat de race, De Vecchi, Nîmes, 2014.
Rainbolt D., "Un chaton pour les nuls", First Edition, Varese, 2014.
Cette maladie mortelle est due à une mutation d’un ou plusieurs coronavirus, auxquels la plupart des chats sont un jour confronté dans leur vie. Peu résistant, le virus ne survit pas à une température supérieure à 20 degrés ni aux produits ménagers. Par contre, on ignore encore la façon dont il se propage, si ce n’est qu’il se transmet de chat à chat. Il semblerait que le chaton se retrouve infecté par le coronavirus en inhalant ou en ingérant le virus, à partir de la salive ou des selles d’autres chats ou de surfaces contaminées telles qu’un lit, un linge, un bol, une gamelle, un jouet, etc.
Il semblerait que le stress amoindrisse la résistance de chats menacés.
Les plus touchés sont les chatons et les vieux chats.
Il existe deux formes de la maladie : une humide (ou effusive) et une sèche.
Les chatons ayant la forme humide subissent une accumulation de liquide dans l’abdomen ou la poitrine, qui complique la respiration. Une fois les symptômes apparus, les chatons meurent assez rapidement, en l’espace d’une à quatre semaines.
Les chatons souffrant de la forme sèche ont une durée de vie légèrement plus longue (4 à 5 mois), mais une fin tout aussi tragique, suite à l’arrêt total de fonctionnement des reins.
Les symptômes
La PIF étant une très grande imitatrice, un seul symptôme peut apparaitre au départ de la maladie, comme une diarrhée ou des éternuements. On peut aisément penser dans ce cas qu’il ne s’agit que d’un rhume, alors que la PIF en est à son premier stade.
Ensuite, sa température corporelle augmente, allant jusqu’ à 39 ou 41 degrés.
D’autres signes cliniques apparaissent dans les jours ou les mois qui suivent, tels que :
Forme humide :
- Troubles respiratoires
- Abdomen gonflé
Forme sèche :
- Perte de poids et manque d’intérêt pour la nourriture
- Dépression
- Anémie
- Fièvre
- Boivent beaucoup et urinent beaucoup
- Peau et yeux en jaunes en raison d’un foie touché
- Vomissements
- Diarrhée
Comme constaté, l’examen ne s’établit pas aisément tant les symptômes sont variés et peuvent être contradictoires.
Prévention
Dans certains pays, un vaccin contre cette maladie est commercialisé, mais son efficacité est discutable.
Un dépistage est possible : la PIF étant de la famille des coronavirus, le dépistage consiste à repérer la présence d’anticorps du coronavirus. La plupart des chats provenant de refuges ou de chatterie ont été exposés à UN coronavirus, donc un chat en parfaite santé peut être positif au test, même s’il n’a pas été exposé à la PIF. Le diagnostic de la PIF doit donc être établi en associant des symptômes précités et un résultat positif au test du coronavirus. Attention cependant à toujours demander l’avis de plusieurs vétérinaires.
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